Portrait de l’écrivain Dean Koontz

Dean Koontz est un romancier et nouvelliste américain, qui a vendu plus de 450 millions de livres dans le monde. En 1981, il publie un livre évoquant une arme bactériologique appelée « Wuhan 400 ». S’agit-il d’une prémonition ?

Ce passionné, de suspense, de l’horreur et de la science-fiction, sort le roman « The Eyes of Darkness » (Les yeux de l’obscurité) en 1981. Depuis le début de la propagation du Covid-19, son roman a fait le tour de la toile. Certains craignent que ce soit une prédiction du Coronavirus, dû à cet extrait, par exemple 

Son inspiration pour écrire

« Li Chen (…) en transportant un enregistrement sur une disquette de la nouvelle arme biologique la plus importante et la plus dangereuse de la Chinedepuis une décennie. (…) Wuhan 400 est l’arme parfaite. Elle touche uniquement les êtres humains ». 

Cependant, les romans de Dean Koontz ne sont que fictifs. L’auteur n’a pas prédit l’arrivée du Coronavirus, mais la coïncidence reste troublante.

Dean Koontz se lève à 5h tous les matins. Il s’habille, promène son chien et lit le Wall Street Journal. 

Il est 6h30 et Dean Koontz s’installe à son bureau pour écrire jusqu’au dîner. Il oublie le monde qui l’entoure et plonge dans l’univers de ses romans. Parfois, il écrit une scène et il se met à rire aux éclats ou à pleurer. Il est plongé dans son monde imaginaire, six jours sur sept. Lorsque Dean Koontz écrit un nouveau roman, il utilise son imagination, tout en repensant à sa propre existence. L’écrivain utilise les détails de la vie quotidienne pour s’en servir comme arrière-plan et les scènes remplies de caractère, qui soutiennent la ligne de l’histoire, sont souvent fondées sur des événements réels. Il s’inspire, par exemple, de son père pour créer des personnages. Son père était diagnostiqué sociopathe, ce qui a fait naître des personnages atteints de troubles de la personnalité. L’écrivain, douloureusement, s’est inspiré de son père jusqu’à la mort de celui-ci, malheureux jusqu’à son dernier souffle, seul, sans ami et sans famille. Personne ne s’est rendu à son enterrement et n’a déposé de fleurs sur sa tombe…

Un écrivain prolifique

En 1967, après avoir étudié les lettres, Dean Koontz, auteur en herbe se met à écrire son premier roman « Star Quest », publié en 1968. C’était pour lui une solution pour se réfugier et être loin de ce père alcoolique et violent. 

Du matin au soir et six jours par semaine, l’écrivain aimait créer des mondes fictifs pour ses lecteurs fidèles, de plus en plus nombreux. Par la suite, il écrira des romans populaires de suspense et d’horreur dans les années 1970. Les romans de Dean Koontz ont du succès, car c’est un homme d’un fort sens de l’humour qui se fait ressentir à travers sa plume. Dans ses romans, on retrouve de nombreux genres : le roman policier, l’horreur, la science-fiction et, parfois, la littérature de jeunesse (La chambre des murmures, Spectres, Ashley Bell …). Dean Koontz captive ses lecteurs avec ses intrigues et ses personnages uniques, incorporant souvent un élément spirituel dans l’histoire.

Célia Camus

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